mercredi 30 mars 2016

Like a thousand broom brooms

Quelques détails supplémentaires, et quelques photos quand l'app Blogger aura cessé d'être contrariante.

Parti de Vierzon, j'ai commencé par aller voir les plages de Te Henga et Muriwai, où j'ai passé ma première nuit. Grandes, entourées de collines, on commence bien les choses.
Remontée par la suite vers l'est, et à moi les grands paysages champêtres, les plaines et champs cernés de grosses collines (les Vosges). De là on retourne vers l'ouest avec le Trounson Park, et la Waipoua Forest qui abrite la grande majorité des kauris (qui sont quand même des big-ass trees) du pays. Par sauts de puces, je grimpe petit à petit vers le Cape Reinga, avec une pause forte en émotions à Omapere, où je peux par ailleurs avoir un avant goût des dunes géantes de Northland. Pendant la remontée, j'expérimente mon premier bain sauvage dans une rivière au milieu de la montagne/jungle.
Maintenant tout de suite, j'écris depuis le campsite le plus au nord de tout le nord, j'ai nommé Tapotupotu ! Je fête les premiers 1000 km sur mon tracteur au Cape Reinga, où j'ai fêté dignement ça en me baignant, au croisement (presque) de la Mer Tasmane et de l'Océan Pacifique. Oui vous avez bien lu. Après des années de lutte, j'ai cédé, sous cet argument percutant que je me suis asséné : 'si tu ne te baignes pas ici et maintenant, tu ne te baigneras plus jamais'. Et quelques heures de marche sur la Coastal Walkway.
Today was  good day.

Nous ne fêtons donc pas seulement les premiers 1000 broom brooms, mais aussi mon arrivée tout en haut du bout du nord : ce sont désormais quelques milliers de kilomètres qui m'attendent, plein sud.

En moins d'une semaine, j'en ai pris plein la vue, et c'est à peine un petit bout de l'introduction. Le volume de ce qui vient me donne le vertige :-).

BON LES PHOTOS MARCHENT PAS donc une autre fois désolé !

lundi 28 mars 2016

On the motorway

Après quelques jours en centre-ville, je me suis rendu compte que je n'étais pas parti à l'aventure pour rester en auberge de jeunesse (bruyante et sans le wifi gratuit, avec ça). Qu'à cela ne tienne, je fais mon sac et part m'installer en banlieue !

Je loue une chambre chez l'habitant, en la délicieuse personne de Lin, professeur d'Anglais Langues Étrangères, nous pourrions dire. Fort sympathique, elle me fait découvrir les sentiers et chemins du coin, qui sont carrément chouettes, il faut le reconnaître. On passe en 10 minutes de marche d'un petit lotissement haut de gamme à la jungle totale. L'occasion pour moi de découvrir mes premiers kauris, les 'petits' frères des séquoias, une part importante du folklore et des traditions locales.

Mais ces quelques jours paisibles ne me font pas oublier ma mission : il me faut un tracteur, il me faut aller au contact humain, je dois partir et tracer mon chemin.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Me voilà sur la route. Je manque de qualificatifs pour décrire le grandiose des paysages, et leur diversité.
Pour information, je suis en train de remonter la côte ouest, en route pour le Cap Reinga !
Comme je n'ai pas de connexion wifi, au milieu des parcs nationaux, il n'y aura pas de photo cette fois (ooooooooh..) mais j'ai deux petites rencontres rigolotes pour attendre (aaaaah !) :

-Where are you from ?
-France !
-Oh France great ! Bonjour ! Oui-Oui le bucket !
-..l’m sorry what
-Oui ! Le bucket !
-Ah ! La baguette ! Oui :-)
-You know  I had this thing with France last year.. I wanted to marry a french woman, do french kiss and have bucket and cheese for dinner..
-Oh yeah and what happened ?
-You know.. I’m a bit drunk right now. And that’s the red bus ! It’s my bus ! Au revoir o/
-I guess so

-Where are you from ?
-Paris, France.
-Ooh I was there last summer ! Paris is such a beautiful city. Then I accidentaly took the train to Lyon and lost myself there..
-Accidentaly ??
-Yeah I wanted to go to Disneyland and took the wrong train..

Ah ces provinciaux hahaha ! On ne s'en lasse pas.

Dans le prochain épisode : des arbres de 2000 ans ! Des maoris gentils ! Les premiers jours sur le tracteur ! Stay tuned !

vendredi 18 mars 2016

Un après-midi en Orléanie, arrivée et première semaine en pays Vierze

Première étape de mon périple : Orléans !
Après quelques heures de train, me voici arrivé au pays de la brochette de scorpion que l'on te tend dans la rue.
Cela faisait quelques années (presque vingt, en vérité) que je n'étais pas venu à Orléans, et finalement, les odeurs, les sensations de quelque chose d'énorme reviennent vite.

Un bâtiment typique de la région.

Le temps est définitivement à l'hiver ! Le vent souffle, glacé, accablant ! Avec un compagnon de fortune, récupéré en chemin, nous errons, portés les bourrasques, et finissons par arriver presque par hasard devant le palais du duc d'Orléans.

 Le château du duc.

Y'a pas à dire, c'est du beau boulot.

Suite à cet intermède touristique, petite promenade dans les rues de cette pittoresque ville. Par ici des marchés, par là des petits artisans avec pignon sur rue, là encore des gens qui nous proposent de venir voir l'exposition d'art de leur amie.. Tiens, encore une personne qui nous invite à cette exposition, un kilomètre plus loin. TIENS mais combien sont-ils enfin à connaître cette jeune fille qui expose dans une petite galerie ? Nous mentiriez-vous, orléanais ? Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, et venant de Paris, j'aime autant dire que je ne suis pas du genre à dire 'oui' avec un sourire candide à chaque fois qu'on essaie de m'arrêter dans la rue, HAHAHA.

Le marché local. 

Une rue.

Mais bien vite, trop vite, il est temps de reprendre le train et de quitter cette ville qui a bien plus à montrer que le peu que nous avons pu en voir. Une autre fois, Orléans ! Vierzon m'attend !

Après presque treize heures de train (et oui, c'est autre chose que de rejoindre Châtelet en RER), j'atterris (oui.) à Vierzon, première véritable étape de mon circuit. Comme nous sommes passés en dessous de la Loire, et donc dans l'hémisphère sud, c'est ici l'été, et il fait plus de 25°C, ce qui est déroutant après les températures négatives d'Orléans, mais agréable !
Après avoir rejoint mon auberge et passé une nuit peu reposante, il est temps de s'attaquer à l'installation à proprement parler : si je veux rester ici quelques temps, il me faut trouver une chaumière, rétablir les communications avec la civilisation parisienne, ce genre de choses.
Mes premiers jours ici ont été essentiellement consacrés à ça, avec évidemment quelques balades sympathiques dans la campagne locale.

Vue de Vierzon depuis le Puy de Dôme, proche voisin.

Une fois ces premières démarches effectuées, il est temps de se balader un peu plus sérieusement ! Pourquoi pas, par exemple, aller faire un tour sur une île volcanique voisine ? Ou faire un tour au stade local, dont il paraît que l'équipe de rugby est plutôt bonne ?

 Arrivée sur l'île de Rangitoto, volcan éteint.

 Vue depuis en haut du Rangitoto.

 La fougère sauvage du pays Vierze, qui mange les oiseaux et les petits rongeurs.

 Une caverne naturelle de lave.

Après-midi portes ouvertes et activités au stade Patrick Balkany.

Dans le prochain épisode : je déménage en banlieue ! J'achète un tracteur ! Je rencontre Nicolas Fargues ! Stay tuned !

lundi 7 mars 2016

Bonjour ^^^

Bonjour à tous et à toutes !

Une rapide présentation de ce petit blog qui vous permettra de suivre mes aventures en milieux hostiles. Parisien depuis une dizaine d'années, je suis un pur produit de notre belle capitale : le réseau métropolitain n'a plus de secret pour moi, j'ai mon siège personnel aux séances du soir de l'UGC Bercy, et les brunches et pique-niques en bord de Seine sont mon quotidien.
Après avoir franchi il y a quelques semaines le périphérique – pour la première fois depuis des années – je me suis rendu compte que j'avais fini par oublier (nier ?) la beauté et la richesse du reste de la France. Transporté par cette épiphanie, j'ai décidé de quitter mon confort et mes habitudes, et de partir.

De partir sur les routes. Like a hobo.

Des gens disent qu'il n'y a le premier pas qui coûte, et ce premier pas, je le fais aujourd'hui. Je pars pour le Sud : Orléans, beware ! Je ne sais pas de quoi demain sera fait, quelles rencontres vont venir ponctuer cette grande phrase que sera mon voyage. Mais je suis enthousiaste.

Voici donc le principe de mon errance, et ce blog en sera le scribe. Et vous les témoins. Vous pourrez ici lire mes impressions, suivre les différentes étapes de mon parcours, et surtout, car je sais que beaucoup les attendent, vous pourrez voir ici les paysages de notre beau pays.

Mais voici que j'entends au loin le sifflet de mon train, sur le point de partir ! Je lâche mon stylo pour l'instant, et à dans quelques jours !

(Nous sommes d'accord, il n'y a pour le moment pas de mise en page : ça viendra les amis.)